Un concept très ancien
Le principe des bienfaits des bains de pieds remonte à l’antiquité gréco-romaine. Le mot lui-même est issu du latin médiéval pediluvium, bain de pieds. Vous pouvez vous reporter à la page wikipédia dédiée pour en apprendre plus sur les fonctions hygiéniques, religieuses (purification par les ablutions) et symboliques qui lui sont traditionnellement liées.
Des thermes romains aux espaces d’abblutions japonais, dans la plupart des pays du monde la présence de sources chaudes ou minéralisées a donné lieu à l’institutionnalisation des bienfaits thérapeutiques de l’eau. Le thermalisme a, en soi, traversé le monde et le temps.
Les bains de mer
La vogue des bains de mer à but thérapeutique a dû attendre la fin du XVIIIe siècle pour s’étendre en France. Les gens ne sachant que peu nager, et les tenues « de bain » restant par ailleurs assez contraignantes, cela se limitait le plus souvent à des bains de pieds en bord de plage.
Les choses se sont largement institutionnalisées depuis, et aussi bien la thalassothérapie que la balnéothérapie ont désormais acquis leurs lettres de noblesse.
Le bassin pédiluve des Girondines
Le principal avantage du pédiluve réside dans sa facilité et sa simplicité d’accès. Contre-indiqué de manière très rare et exceptionnelle, il est accessible à une multitude de profils à travers leurs désirs et leurs besoins.
C’est ainsi que si certains doivent parfois renoncer à l’hydrojet ou aux douches trop toniques, ils peuvent tout à fait bénéficier de séances de pédiluve et des multiples bienfaits de l’eau chaude, tant sur le plan psychologique que sur le plan physiologique.
De manière très analogue à une promenade en bord de mer, les patients peuvent ici déambuler dans le bassin, aidés dans leur stabilité par le soignant, ou rester assis sur le rebord, bénéficiant des remous créés par les jets à faible puissance.