Cette semaine a été particulièrement riche en retombées médiatiques pour la Fédération des Aveugles de France (FAF), dont les administrateurs et l’équipe communication semblent avoir particulièrement « mouillé la chemise » ces derniers temps !
Tout d’abord, Thierry JAMMES et Julien ZELELA, accompagnés de Manuel PEREIRA de l’association Valentin Haüy, étaient invités dans l’émission de FRANCE Ô concernant les « Témoins d’Outre-Mer » (nous avons aussi pu entendre les interventions sur place des présidents des associations de Martinique et de Guadeloupe !). La rediffusion de l’émission est accessible en cliquant sur le lien suivant : France Ô Témoins d’Outre-Mer.
Par ailleurs, suite à une campagne inter-associative menée en parallèle aux élections européennes, FRANCE INTER a réalisé une interview à laquelle ont participé Hamou BOUAKKAZ et Julie BERTHOLON. Vous pouvez la découvrir ou la ré-écouter en cliquant sur ce lien [qui ouvrira un nouvel onglet, il suffira de le refermer pour revenir à cet article].
Enfin, Hamou BOUAKKAZ s’est à nouveau prêté à l’exercice, avec cette-fois VIVRE FM. Le podcast et l’article correspondants sont disponibles sur ce lien : Vivre FM élections européennes.
Le carnaval est maintenant passé depuis presque un mois. Cet événement a permis à des personnes très diverses, résidents, locataires, ou voisins des Girondines, de se rencontrer, d’échanger, de bâtir en commun, et de faire la fête sous un beau soleil de mars !
Pour faire perdurer cet esprit de partage et de convivialité, nous souhaitons vous convier à la projection de la vidéo du carnaval de Gerland 2019 réalisée par la Compagnie Fred Bedongué, et au vernissage de l’exposition « Joyeuses Cacophonies, Biennale de la danse 2018 ».
Cet événement se tiendra dans nos locaux, mardi prochain : 30 avril 2019 à 15h,
et nous espérons vous y retrouver très nombreux.
Notre association « Foyer-Résidence Rhodanien des Aveugles » après cinq mois de direction d’appui appréciée de Jean-Loup BLANCHARD, de l’association La Pierre Angulaire,a le plaisir d’accueillir unedirectrice à plein temps pour son établissement des Girondines .
Madame Pascale MALTERRE nous offre un parcours professionnel très diversifié et de grande qualité, qui correspondà nos besoins à de nombreux égards.
Éducatrice spécialisée de formation initiale, elle a en effet passé 35 ans dans des instituts médico-sociaux de la région Rhône-Alpes Auvergne, au service de handicaps variés, aussi bien moteurs qu’intellectuels. Ayant commencé « au bas de l’échelle », elle dispose à la fois d’une expérience quotidienne au contact du public concerné, et d’une bonne pratique du travail en équipe.
Elle a ensuite accédé à des postes de responsabilité de plus en plus importants (cadre pédagogique), et passé différents examens (dont CAFDES) pour finir par assurer depuis22 annéesla direction de plusieurs établissements médico-sociaux(y compris la restructuration complète d’une maison d’accueil pour polyhandicapés dans le Doubs).
Elle s’est ensuite consacrée, plus récemment (2014), à la direction de deux EHPAD à proximité de Clermont-Ferrand, pour finir par être appelée à participer à la création d’un nouvel EHPAD à proximité de Thiers, ce qui lui permet de disposer d’une expérience très actuelle dans la gestion des maisons de retraite.
La bi-polarité de cette expérience professionnelle (handicaps et personnes âgées) correspond particulièrement bien à notre établissement, qui associe l’hébergement des aînés à la prise en charge de divers handicaps : handicap visuel (à l’origine de notre association), handicaps intellectuels (unité de vie protégée, spécialisée Alzheimer), et handicaps moteurs, aussi bien parmi les résidents que parmi les locataires des appartements adaptés.
G.A. : Pouvez-vous nous parler des Girondines ?
P.M. : C’est avant tout un établissement tout neuf, à la pointe de la modernité, bâti sur un projet original de mixité inter-générationnelle et de stimulation réciproque des différents publics qui s’y croisent. Le « vivre-ensemble » semble y être le maître-mot de toutes les actions, il est axé sur l’inter-disciplinarité. Je suis très attachée à ce concept de « travail en équipe », et considère mon rôle, en partie, comme « d’agrégatrice » de talents, et de facilitatrice de dialogue.
G.A. : Comment voyez-vous l’articulation entre bénévoles et personnels salariés ?
P.M. : Très naturellement. Le fait d’appartenir au monde associatif est évidemment une chance ! Chacun a sa place, le partage étant clairement défini par les textes (et devant le rester), c’est d’un respect mutuel et d’une bonne complémentarité que peut émerger la dynamique originale de la vie de l’établissement, propre à ce type de structure non commerciale.
G.A. : Quelles orientations souhaitez-vous donner au personnel ?
P.M. : Avant tout l’attention à l’humain ; la présence auprès des résidents et de leurs familles, le respect le plus absolu de la dignité des personnes. Nous avons vécu, depuis quelques années, une bascule vers le numérique extrêmement « chronophage ». Cela n’a pas que des inconvénients, et la traçabilité des événements, des transmissions d’informations de meilleure qualité, la réduction des erreurs en sont des acquis importants. Pour autant il ne faut pas se laisser envahir ni se laisser déstabiliser par les « machines » : il faut juste les maîtriser, les intégrer comme des outils ordinaires, et bien garder en tête le véritable but de notre travail : l’aide à retarder la dépendance.
G.A. : Peut-on voir ce soutien comme une sorte d’extension de l’instinct maternel, qui porte à assurer aide et protection aux plus faibles, comme pour les bébés ?
P.M. : Je préférerais qu’on parle d’instinct « humain » (voire biologique, car de nombreux animaux en font aussi preuve !), pour ne pas exclure les hommes. Je pense qu’ils sont trop peu nombreux dans nos professions para-médicales, alors qu’ils peuvent parfaitement faire preuve de ces mêmes qualités de solidarité et d’attention aux plus démunis, et y apporter, même, l’originalité de leur vécu. Sans parler de leurs capacités physiques, parfois bien utiles aussi, pour mobiliser les résidents dans les meilleures conditions de sécurité (et bien que l’établissement soit largement équipé de rails de transfert au plafond, de baignoires et de lits médicalisés, etc.).
G.A. : Mais disposez-vous des moyens et ressources pour atteindre cette nécessaire présence auprès des résidents ?
P.M. : Évidemment non : la grande souffrance des EHPAD fait régulièrement la une des journaux, et tous les acteurs sont unanimes à ce sujet : familles, associations, résidents, personnels dont la revendication première est presque exclusivement de pouvoir simplement faire leur travail dans de bonnes conditions auprès de nos aînés. Mon parcours ancien dans le « médico-social » a toutefois un avantage : je sais d’expérience que ces établissements sont mieux dotés en personnels que nos EHPAD, alors que les textes les régissant sont les mêmes, et que les besoins en assistance sont de plus en plus équivalents. Encore plus, dans le cas des Girondines qui se consacrent très spécifiquement à la gestion des handicaps et à l’accompagnement dans la dépendance. Je ne désespère pas de mettre au mieux en évidence cette contradiction auprès de nos autorités de tutelle, pour le plus grand bénéficedes résidents , de leurs familles et de nos salariés.
G.A. : il ne nous reste qu’à vous souhaiter le meilleur succès dans cette démarche comme dans vos nouvelles fonctions.
Le mercredi 3 avril à 15h30 sera projeté aux Girondines le film-documentaire HORIZONS. Ce film a été réalisé par des habitants de Gerland en collaboration avec l’association LES INATTENDUS, la projection sera suivi d’un échange avec les participants et du réalisateur-intervenant, Lionel RETORNAZ.
Venez découvrir ce film-documentaire et ce tour d’horizons des visions du monde. Nous vous accueillerons chaleureusement à cet événement au rez-de-chaussée des Girondines !
Durée du film : 30 min. Échanges et discussion : 30 mn
[ACTUALISATION au 26/03/2019] La Cie Fred Bendongué a publié sur son blog et sur YouTube une superbe vidéo de la préparation du carnaval au sein de laquelle Les Girondines occupent une place de choix]. Nous vous invitons à la découvrir ici même :
Cette année, l’établissement des Girondines participe activement au Carnaval de Gerland (Lyon 7e), qui partira de la place du Traité de Romeà 13h30 le dimanche 31 mars prochain, pour arriver à la Cité Jardin. Cette participation se fait aussi bien dans sa préparation que dans sa réalisation.
En effet, depuis le mois de janvier jusqu’à fin mars, à raison de deux ateliers par mois, l’artiste plasticien et scénographeNemo (de la compagnie Fred Bendongue) nous accompagne et nous aide à créer puis construire six « grosses têtes » en carton. Un capitaine Crochet côtoie ainsi un farfadet, qui sympathise avec une sorcière qui jette des regards intrigués à Pinocchio, tandis qu’un vampire et un monstre aux mille yeux bavardent gentiment. Les têtes sont construites au fur et à mesure des ateliers, par les participants, et le but final est d’accompagner le grand Monsieur Carnaval au bûcher, en défilant sur des scooters électriques qui seront conduits par les participants.
Ces ateliers ne concernent pas que la maison de retraite des Girondines mais bien tout l’établissement au-delà, puisqu’ils sont ouverts à diverses structures locales. Les vingt et un partipants qui se retrouvent ainsi aux Girondines proviennent de l’EHPAD, des appartements adaptés, et du Gem Nova, mais également du foyer-logement voisin : L’Étincelle. Plusieurs autres ateliers ont également lieu dans l’arrondissement pour arriver à un cortège festif et fourni.
Ces séances de création sont placées sous le signe de l’entraide et de la convivialité et s’inscrivent en parfaite harmonie avec le projet des Girondines. En cliquant sur les vignettes ci-dessus, vous pourrez visualiser en grand chaque photo dans un nouvel onglet.